DOSSIER - Cancer, radiothérapie : traiter sans nuire
En France métropolitaine, le nombre de nouveaux cas de cancer diagnostiqués est estimé à plus de 433 000 nouveaux cas en 2023. Largement utilisée dans le traitement contre ces cancers, la radiothérapie consiste à éradiquer la tumeur en l’irradiant. Si son efficacité est reconnue, elle peut entraîner, à plus ou moins long terme, des complications pour le patient. L’IRSN s’efforce de mieux cerner l’évolution de ces séquelles et à les minimiser.
Face à l’évolution rapide des technologies, l’avis de l’Institut est requis pour expertiser de nouvelles techniques innovantes. Ses scientifiques mènent des études épidémiologiques sur les effets secondaires de radiothérapie comme celle utilisée pour les tumeurs au cerveau. Ils proposent des évolutions de la réglementation, par exemple pour les niveaux de références diagnostiques. Ils contribuent à la prévention des cancers radio-induits. Certains travaux sont réalisés avec les sociétés savantes et des praticiens. Panorama des avancées scientifiques.
Pour ce dossier, Repères a suivi un thésard et une physicienne médicale dans un centre de lutte contre le cancer à Dijon en Côte-d’Or. Les travaux qu’ils mènent visent à améliorer la connaissance des doses délivrées aux patients par un appareil permettant des traitements mieux ciblés.
Radiothérapie : prévenir les risques
Arme majeure de lutte contre le cancer, la radiothérapie n’est pas dénuée d’effets secondaires pour les patients. Quel est l’avis des experts sur les nouvelles techniques utilisées en radiothérapie ? Quelles recherches sont menées sur les effets secondaires après traitement ? Les scientifiques de l’IRSN veillent à réduire les risques à chaque étape des traitements.
Examens radiologiques : caractériser et prévenir le risque
De nombreux examens recourent aux rayonnements ionisants. Grâce à des baromètres des pratiques, des études épidémiologiques et des expertises, l’IRSN contribue à la prévention des cancers radio-induits.
REPORTAGE - Radiothérapie innovante : Mieux connaître la dose délivrée
Couplant accélérateur linéaire et IRM1, l’IRM-Linac promet des radiothérapies mieux ciblées et adaptatives. Une thèse vise à améliorer la connaissance des doses délivrées. Reportage en Côte-d’Or, à Dijon.
Dossier publié en septembre 2023